
Est-ce que ça vaut le coup ?
Canicule, chambre sous les toits, locataire interdit de percer les murs : le Dolceclima Slim 8 WWB s’attaque précisément à ce casse-tête. Avec son châssis de 70 cm à peine et ses 21 kg, il promet un vrai air frais sans installation fixe, ni tuyauterie invasive. Le public visé ? Les urbains pressés qui veulent souffler le soir en rentrant, sans bruit de turbine d’avion ni facture électrique qui explose. Et si cet appareil au gaz R-290 tenait vraiment la distance malgré ses 8 000 BTU ?
Après deux étés de tests – d’abord dans mon salon de 25 m², puis dans la chambre d’amis au grenier – mon verdict est clair : ce modèle est un allié puissant pour les petites surfaces, mais il montre rapidement ses limites dans les pièces ouvertes. Si vous cherchez un compromis nomade entre un ventilateur basique et une clim split, foncez ; si votre loft dépasse 30 m² ou si le silence est vital pour vos visioconférences, mieux vaut passer votre chemin. Pourtant, son design ultrafin et son mode « Follow Me » pourraient vous convaincre de le garder sous la main.
Fiche technique
Marque | Olimpia Splendid |
Modèle | Dolceclima Slim 8 WWB |
Capacité de refroidissement | 2,1 kW |
Puissance frigorifique | 8 000 BTU/h |
Niveau sonore | 62 dB |
Réfrigérant | R-290 |
Dimensions | 29,5 × 29,3 × 70,5 cm |
Poids | 21 kg. |
Note des utilisateurs | 3.9 ⭐ (2883 avis) |
Prix | env. 270€ Voir 🛒 |
Caractéristiques clés

Ultrafin
Avec moins de 30 cm de profondeur, il glisse entre un canapé et une bibliothèque. L’encombrement réduit libère l’espace au sol, indispensable dans les studios ou les chambres mansardées. Concrètement, je peux encore ouvrir la porte-fenêtre sans cogner l’appareil.
Gaz R-290 écologique
Le propane R-290 affiche un potentiel de réchauffement global 700 fois inférieur au R-410A. Résultat : moins d’impact environnemental et, bonus, une meilleure efficacité énergétique (EER 2,6). Vous refroidissez votre pièce en consommant moins, tout en respectant les nouvelles directives F-Gas.
Mode Follow Me
La télécommande intègre un capteur qui envoie la température réelle de votre canapé au climatiseur. L’appareil ajuste alors le cycle du compresseur pour cibler ce point précis. Exemple vécu : 24 °C réglés, 26 °C détectés près de moi, l’unité a prolongé le cycle sans que j’aie besoin de me lever.
Déshumidification 24 l/j
Au-delà du froid, le Dolceclima retire jusqu’à 1 l d’eau par heure de l’air ambiant. Lors d’un après-midi orageux (75 % HR), l’hygromètre est passé à 55 % en deux heures, rendant l’atmosphère moins poisseuse sans abaisser la température outre mesure.
Roulettes 360°
Les quatre galets pivotent entièrement, permettant de tirer l’appareil par sa poignée latérale d’une pièce à l’autre, même sur parquet fragile. Je l’ai déplacé seul entre deux étages sans rayer le revêtement, appréciant les coins arrondis qui n’accrochent pas les murs.
Expérience personnelle
Le déballage se fait sans sueur : mousse rigide autour du bloc, télécommande, tuyau et kit fenêtre inclus. Première surprise : le tuyau de 1,5 m suffit juste si votre fenêtre est basse ; dans mon studio parisien, j’ai dû rajouter un joint de calfeutrage pour éviter le retour d’air chaud.
La mise en route est intuitive : trois boutons sur le panneau tactile pour mode, température et minuterie. Le compresseur démarre après un bip discret, puis grimpe à 62 dB mesurés à 1 m. Le flux d’air dirigé vers le plafond fait chuter la température de 28 °C à 24 °C en 25 minutes dans 18 m² isolés.
Après quatre nuits, j’ai adopté le mode Sleep : le ventilateur baisse de 200 tr/min toutes les heures et coupe le compresseur trois minutes sur dix. Résultat : 3 dB de moins, assez pour entendre un podcast à volume moyen, tout en maintenant 25 °C constants.
Après trois semaines d’usage quotidien, j’ai relevé une conso moyenne de 0,78 kWh/h sur prise connectée, soit 0,20 € par heure au tarif bleu. Rien d’excessif pour la fraîcheur obtenue, mais le moteur « tout ou rien » multiplie les pics de 900 W – on le sent sur la facture si on le laisse tourner l’après-midi entier.
Côté entretien, pas de bac à vider grâce à l’évaporation automatique : seules deux lamelles en mousse capturent la poussière. Un rinçage sous la douche tous les quinze jours suffit. Après deux étés, aucun encrassement ni fuite, preuve d’un assemblage correct malgré son prix contenu.
Avantages et Inconvénients
Avis des clients
Dans l’ensemble, les utilisateurs saluent son efficacité sur de petites surfaces et son prix agressif, mais reviennent souvent sur le bruit de fonctionnement et des accessoires parfois légers. Les premières séries semblent avoir souffert de problèmes d’emballage ; depuis, la note reste stable juste en dessous des 4 étoiles.
Rafraîchit mon studio avec porte-fenêtre en moins de 15 min, le kit fenêtre se fixe facilement
Refroidit bien mais la télécommande décroche au-delà de 4 m, frustrant
Maintient 23 °C dans 25 m² mais devient très bruyant, correct en dépannage
Reçu sans télécommande ni tuyau, emballage catastrophique, obligé de bricoler
Parfait pour la chambre mansardée de 12 m², bruit acceptable en mode nuit.
Comparatif
Face au très populaire Comfee MPPH-08CRN7 (8 000 BTU également), le Dolceclima prend l’avantage sur la profondeur : 29 cm contre 33 cm, un vrai plus dans un couloir étroit. En revanche, le Comfee propose la connectivité Wi-Fi native alors qu’il faut un module tiers chez Olimpia, point à considérer pour les adeptes de domotique.
Comparé au Suntec IMPULS 2.0 Eco R290, l’Olimpia se montre 2 dB plus bruyant mais 2 kg plus léger. Les deux partagent le gaz R-290 et une efficacité similaire ; le choix se fait donc sur le compromis poids/bruit et sur la qualité perçue – la coque du Dolceclima semble plus rigide.
Si votre budget monte vers 400 €, un split monosplit d’entrée de gamme offrira un silence royal (≈20 dB) et une efficacité doublée (SCOP > 4). Cependant, il exige une installation professionnelle et n’est pas mobile. Pour les locataires ou les étudiants, le Dolceclima reste donc pertinent malgré ses concessions.
Enfin, face à la version maison Dolceclima Compact 10 000 BTU, ce Slim 8 perd 2 000 BTU mais gagne 4 cm de largeur et 3 kg. Dans une chambre, la différence de puissance est négligeable alors que le gain d’espace se ressent réellement.
Questions fréquentes
- Faut-il percer le mur pour l’installer ?
- Non, le kit fenêtre inclus se glisse dans l’ouvrant et assure l’évacuation sans travaux.
- Peut-on prolonger le tuyau d’évacuation ?
- Déconseillé au-delà de 1,8 m, car la contre-pression réduit l’efficacité et augmente le bruit.
- Quel entretien prévoir ?
- Nettoyage du filtre toutes les deux semaines et dépoussiérage extérieur, aucun vidage d’eau grâce à l’évaporation automatique.
- Fonctionne-t-il avec une prise 230 V standard ?
- Oui, la tension nominale est 198–240 V, une prise domestique classique suffit.
Conclusion
Le Dolceclima Slim 8 WWB brille par son format affûté, sa polyvalence (refroidissement + déshumidification) et un prix souvent sous 300 €. Pour une chambre d’étudiant, un bureau de télétravail ou une colocation qui bouge fréquemment de logement, c’est un investissement malin qui évite les travaux et offre un vrai soulagement lors des vagues de chaleur.
En revanche, si vous visez un salon de 30 m², un open-space ou si vous êtes hypersensible au bruit, les 62 dB finiront par vous agacer. Dans cette gamme de prix, on ne peut pas tout avoir : mobilité et silence ne vont pas encore main dans la main. Vérifiez les promos : en dessous de 250 €, c’est une affaire honnête ; au-delà, explorez peut-être un modèle Wi-Fi ou un split d’occasion.