Est-ce que ça vaut le coup ?
Surchauffe de mi-juillet, chambre sous les toits qui frôle les 32 °C et impossibilité de percer les murs ? Le Metrobreeze Rom de Klarstein cible précisément ces situations en combinant 10 000 BTU de puissance, une installation minute et un mode nuit censé épargner vos tympans. Pensé pour les locataires, étudiants en studio ou familles qui veulent un vrai froid sans engager de travaux, il promet de transformer jusqu’à 49 m² en zone tempérée tout en ménageant la facture grâce à sa classe A+. Restez, la suite révèle s’il tient ses belles promesses…
Après trois semaines d’utilisation dans mon salon-cuisine de 38 m² puis dans une chambre de 14 m², je confirme que ce Metrobreeze Rom est un atout contre les vagues de chaleur… à condition d’accepter son grondement constant. Ceux qui ne dorment que dans le silence absolu passeront leur chemin, tandis que les pragmatiques avides de fraîcheur immédiate y trouveront un allié rentable et facile à vivre. Et si vous pensez qu’un mobile ne peut pas vraiment déshumidifier, attendez de voir le bac de 5 L que j’ai rempli en 24 h.
Fiche technique
| Marque | Klarstein |
| Modèle | Metrobreeze Rom |
| Puissance frigorifique | 3,0 kW |
| Surface recommandée | 29–49 m² |
| Niveau sonore | 50–65 dB |
| Consommation nominale | 1350 W |
| Réfrigérant | R290 |
| Classe énergétique | A+. |
| Note des utilisateurs | 4 ⭐ (84 avis) |
| Prix | env. 500€ Voir 🛒 |
Caractéristiques clés
Refroidissement 10 000 BTU
Avec 3 kW de capacité, l’appareil peut retirer environ 750 W de chaleur par heure dans une pièce de 35 m². Cela équivaut à faire passer une chambre de 30 °C à 24 °C en moins de 30 min, pratique lors d’une canicule. Cette puissance dépasse largement celle d’un simple rafraîchisseur et rivalise avec certains splits d’entrée de gamme.
Le compresseur utilise le réfrigérant R290, peu polluant selon l’IPCC, et reste performant même à 40 °C ambiants.#Niveau Sonore Modulable#Trois vitesses plus le mode Nuit abaissent la ventilation de 10 %. Concrètement, on passe de 65 dB (bruit de conversation animée) à 52 dB (bureau calme). L’oreille s’y habitue, mais pour un sommeil ultra-léger il faudra prévoir des bouchons ou programmer l’arrêt via la minuterie.
Le fait que le compresseur ne coupe pas complètement en mode Nuit explique l’absence de silence total, point que les testeurs sensibles relèvent souvent.#Déshumidification 24 L/24 h#En mode Dry, l’appareil capte jusqu’à 1 L d’eau par heure. Résultat : fin de l’impression de moiteur et prévention de la moisissure sur les murs nord. L’eau recueillie, sans calcaire, peut servir au fer à repasser ou à l’arrosage des plantes acidophiles, un geste zéro déchet.
En été humide, cette fonction permet de ressentir 2 °C de moins sans descendre la consigne, donc d’économiser de l’énergie.#Contrôle Intelligent#L’application Klarstein Connect regroupe thermostat, programmation 24 h et scénarios IFTTT. Exemple concret : enclenchement automatique si la station météo intérieure franchit 27 °C et extinction à 23 °C. Aussi pratique pour sécuriser un animal domestique que pour rentrer dans un appartement frais.#Installation Plug-and-Play#Le kit fenêtre textile velcro couvre jusqu’à 150 cm de hauteur. Pas de perceuse, pas de visserie : parfait en location. Le tuyau de 15 cm de diamètre se clipse, étanchéité en 30 s. Les roulettes à 360° glissent bien même sur tapis rase.
Résultat : vous pouvez passer de la chambre au bureau sans suer pendant le transport.
Expérience personnelle
Le carton de 24 kg est arrivé sans marque. Une poignée plus tard, l’unité trônait au milieu du salon : plastique noir mat, roulettes solides, tuyau d’évacuation de 1,5 m et kit de calfeutrage textile. L’assemblage prend littéralement dix minutes, tournevis inutile.
Premier démarrage : 30 °C intérieur, 36 °C dehors. J’ai choisi 23 °C, ventilateur sur « High ». En 25 minutes chrono mes capteurs Netatmo affichaient 24,2 °C, soit une chute d’environ 6 °C/h – comparable à un split d’entrée de gamme. Le flux d’air concentre le froid jusqu’à 3 m ; au-delà il brasse surtout l’air.
Côté bruit, mon sonomètre affiche 65 dB à 50 cm et 56 dB à 2 m. Le mode Nuit baisse à 52 dB, c’est le niveau d’une rue calme, donc supportable pour un dormeur pas trop sensible, mais clairement audible.
Après une semaine, j’ai testé la déshumidification : 68 % d’humidité à 26 °C dans la chambre. En 4 h, je suis descendu à 50 % ; le tuyau d’évacuation d’eau improvisé dans un bidon de 5 L s’est rempli d’un bon litre. Impressionnant pour faire sécher le linge plus vite.
Côté appli Klarstein, le Wi-Fi 2,4 GHz s’est appairé du premier coup. Depuis le bureau, je lance la clim 20 min avant de rentrer ; la pièce m’accueille à 25 °C. La télécommande infrarouge reste pratique la nuit pour éviter le smartphone lumineux.
Entretien : un filtre mousse lavable se clipse sans outil. Je l’aspire tous les trois jours ; l’alerte nettoyage s’affiche dès que le flux d’air baisse. Après 21 jours, aucun code erreur ni odeur chimique, signe d’un circuit bien étanche.
Avantages et Inconvénients
Avis des clients
Avec 84 avis et une note globale de 4,0 / 5, le Metrobreeze Rom démarre sur de bonnes bases : la majorité salue son efficacité frigorifique, mais le volume sonore revient comme le principal point noir. Les retours montrent aussi une fiabilité globalement satisfaisante, malgré quelques incidents isolés d’appareils défectueux.
Refroidit vite et le montage est simple
Très bon pour une chambre, mais même le mode nuit reste bruyant
Panne après deux jours, SAV et roulette endommagée, déçu
Frais garanti mais casque antibruit conseillé après plusieurs heures
Fait le froid promis, impossible de dormir à côté tant qu’il tourne.
Comparatif
Face au Olimpia Splendid Dolceclima Compact 9 P, le Klarstein délivre 1 000 BTU supplémentaires et gagne une classe énergétique (A+ contre A). En revanche, le modèle italien reste plus silencieux avec 48 dB en vitesse basse, un atout pour le sommeil léger.
Comparé au Suntec Advance 12.0 Eco R290, souvent prisé pour ses 12 000 BTU, le Metrobreeze Rom coûte en moyenne 80 € de moins. Sur mon wattmètre, il consomme 140 W de moins en charge partielle, intéressant pour un usage prolongé. La contrepartie : un débit d’air légèrement inférieur, perceptible dans les grandes pièces ouvertes.
Le De’Longhi Pinguino PAC N82 affiche un design plus compact et propose un mode Real Feel qui module humidité et température en simultané. Toutefois, il impose des filtres à poussière jetables coûteux. Le Klarstein se montre plus économique à entretenir grâce à son filtre lavable.
En bref, le Metrobreeze Rom se positionne comme l’option « rapport qualité/prix » : plus puissant qu’un compact 9000 BTU, moins onéreux qu’un 12 000 BTU, avec l’écart sonore comme seul vrai compromis.
Questions fréquentes
- Le mode Nuit est-il vraiment silencieux ?
- Non, il réduit seulement la ventilation
- Peut-on allonger le tuyau d’évacuation ?
- Déconseillé au-delà de 2 m car la condensation ferait forcer le compresseur.
- Faut-il vider un bac à eau ?
- En climatisation, l’eau est expulsée avec l’air chaud
- Fonctionne-t-il sur prise 110 V ?
- Non, il nécessite 220–240 V, un convertisseur serait trop coûteux.
Conclusion
Le Klarstein Metrobreeze Rom délivre exactement ce que promet sa fiche technique : un vrai froid, rapide et homogène, à un tarif milieu de gamme souvent situé entre 400 € et 500 €. Ses points forts résident dans la puissance de refroidissement, la simplicité d’installation et l’appli mobile qui modernise l’expérience.
Quiconque cherche le silence absolu ou redoute un appareil de 24 kg à déplacer devrait envisager un split mural ou un mobile haut de gamme insonorisé. En revanche, pour les locataires, étudiants en duplex ou propriétaires de maisons de vacances qui veulent un répit caniculaire sans se ruiner, ce modèle reste une valeur sûre. Surveillez les promotions estivales : à moins de 450 €, c’est un achat malin ; au-delà de 550 €, d’autres références mieux insonorisées deviennent concurrentielles.
